Côte d’Ivoire-étudiant blessé par des gendarmes/ Le Commandant Supérieur donne sa version et menace
La Gendarmerie Nationale réfute les accusations contre ses éléments dans l’affaire de l’étudiant supposé avoir été blessé par des éléments en patrouille. Selon le patron de la Gendarmerie, le Général Apalo Touré, la version donnée sur les réseaux sociaux n’est pas la bonne. Il appuie ses explications d’une menace.
Le Général Apalo Touré, Commandant Supérieur de la Gendarmerie est monté au créneau pour apporter les précisions de la Maréchaussée sur l’incident qui implique un étudiant et des gendarmes dans la nuit du 18 au 19 septembre 2021. la version des étudiants et des parents de la victime qui ont porté plainte auprès du parquet militaire est que des gendarmes ont délibérément blessé le jeune Tia, lors d’une patrouille.
Le jeune aurait été projeté du véhicule des gendarmes avant d’être percuté par un véhicule qui passait par là. Saisi, le procureur militaire a ouvert une enquête pour y voir clair. 24H après l’ouverture de cette enquête, le patron des gendarmes ivoirien donne une autre version de l’incident. Cette version est aux antipodes de celles donnée par les étudiants et relayée sur la toile.
« Dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2021, aux environs de minuit, le nommé TIA Israël, étudiant de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, a été interpellé par une patrouille de la Gendarmerie Nationale, pour port illégal de tenue militaire. L’étudiant, au cours de sa conduite à la Brigade de Cocody, a sauté du véhicule de la Gendarmerie Nationale mais a été malheureusement percuté par un véhicule civil« , fait savoir le Général Apalo qui ajoute que ses hommes ont porté assistance au blessé jusqu’à son évacuation au CHU d’Angré pour sa prise en charge médicale.
Le Général Apalo dit avoir immédiatement ordonné « une enquête afin de faire la lumière sur les faits« . Grand seigneur, le Général Apalo informe qu’il a apporté la compassion de la gendarmerie au blessé par le biais d’officiers spécialement dépêché à son chevet. C’est au vu de tous ces faits que « La Gendarmerie Nationale s’insurge cependant contre les allégations tendancieuses relatives à cet incident et diffusées sur les réseaux sociaux« .
L’enquête ouverte par le parquet militaire permettra de tirer cette affaire au clair, car si les gendarmes ont rencontré les parents de la victime, il est étonnant que ces mêmes parents se soient déportés chez le procureur Ange Kessi pour porter une plainte.