Côte d’Ivoire / Élection présidentielle : Soro donne de la voix, « Ouattara ne sera pas le prochain président… »
Nous sommes à quelques semaines des élections présidentielles, et les acteurs politiques de tous bords sont sur pied pour faire triompher leurs idéaux au soir du 31 octobre 2020. L’ancien président de l’assemblée nationale, Soro Guillaume a fait une récente sortie où il a affiché sa volonté de faire barrage à Alassane Ouattara pendant cette présidentielle.
Le 06 août dernier, le président de la République, Alassane Ouattara a annoncé sa volonté de se porter candidat à la présidentielle prévue pour le mois d’octobre prochain.
Suite à son annonce, plusieurs acteurs politiques semblent avoir été indignés, car nombreux d’entre eux ont appelé à manifester à travers tout le pays les dernières semaines.
L’ancien président de l’assemblée nationale et ancien bras droit du président de la République, Soro Guillaume, a décidé de faire barrage au projet d’Alassane Ouattara qui est de briguer un 3è mandat.
Dans un communiqué rendu public dimanche, Guillaume Soro, par ailleurs candidat à la présidentielle prochaine a indiqué qu' »en vertu des articles 55 et 183 de la Constitution du 8 novembre 2016, et en vertu de la continuité législative ininterrompue du principe de la limitation des mandats présidentiels au nombre de 2, des Constitutions de la 2e et de la 3e République, monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui achève son 2e mandat le 31 octobre 2020, n’est plus éligible à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire ».
L’ancien premier ministre sous le régime d’alors a lancé par la suite qu’« Alassane Ouattara ne sera pas le prochain président de la République de Côte d’Ivoire ».
Pour Soro Guillaume, « la cérémonie d’investiture est illégale, illégitime et dangereuse ». Guillaume Soro avance par la suite que « la cérémonie tenue le samedi 22 août 2020 à Abidjan par M. Ouattara et ses partisans chauffés à blanc constitue un défi et un outrage de plus lancés contre la Nation ivoirienne ».
Notons que Guillaume Soro, en exil en France depuis plusieurs mois a été condamné par les autorités judiciaires ivoiriennes à 20 ans de prison ferme. Il est poursuivi pour blanchiment d’argent, dans l’affaire de sa résidence qu’il a achetée il y a plus de trois années.