Côte d’Ivoire: deux frères cyberdélinquants interpellés
Razack Abdoul Gbané et son frère Abdoul Gbané sont deux présumés cyberdélinquants qui sont tombés entre les mains de la police ivoirienne chargée de la lutte contre la cybercriminalité. Ils ont été interpellés par les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) dans la commune de Cocody (Abidjan).
Selon les médias locaux, ces derniers se servaient des faux profils respectivement identifiés sur les noms de « Aiden Pearce » et de « Julien Paquet ». Ils utilisaient également des fausses adresses mails créées pour la circonstance. L’un avait crée l’adresse «micheldasilva@gmail.com », et l’autre utilisait « msilvie@gmail.com». Les deux frères, se faisaient passer pour des Européens et aguichaient leurs proies.
C’est grâce à une opération conjointe et la coopération policière entre la sûreté du Québec et celle de la Côte d’ivoire que les deux présumés cyberdélinquants, ont été arrêtés.
Il faut dire que la sûreté Québécoise a transmis plusieurs plaintes à la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT), liées à des cybercriminels en provenance de la Côte d’Ivoire pour continuité d’enquête.
C’est à partir de ces plaintes déposées chez les responsables de la plateforme de lutte contre la Cybercriminalité qu’on a pu remonter jusqu’aux traces de Razack Abdoul Gbané et son frère Abdoul Gbané.
Il faut dire que n’eut été l’efficacité de la Direction de l’information des Traces Technologiques en relation avec la plateforme de lutte contre la cybercriminalité, ces présumés cybercriminels seraient toujours en train de s’activer dans leur sale besogne, avec dans leurs matériels, des échanges de mails avec leurs victimes et des codes transferts d’argent et de PCS.
A la suite d’un interrogatoire musclé, les deux frères qui avaient d’abord nié en bloc tous les faits qui leur ont été reprochés, sont finalement passés aux aveux. Ils ont fini par avouer être des Cybercriminels.
Razack Abdoul Gbané et son frère Abdoul Gbané ont été conduits devant le parquet d’Abidjan, pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, escroquerie et complicité d’escroquerie sur internet.