Côte d’Ivoire : Deux ans après l’attentat de Grand-Bassam, les ivoiriens cherchent toujours des explications
Aujourd’hui 13 Mars 2018, la Côte d’Ivoire se remémore un douloureux souvenir. Il ya deux ans jour pour jour, la Côte d’Ivoire a été victime d’un attentat djihadiste, le premier de son histoire..
En effet, le dimanche 13 Mars 2016 à 12h45 min, la vie des abidjanais a viré au drame.
Une fusillade a eu lieu dans un quartier touristique de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, lieu de tourisme en Côte d’Ivoire, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, et très prisé par les Ivoiriens et les expatriés.
L’attaque a fait officiellement 19 morts, dont trois soldats des forces ivoiriennes. Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique l’attaque le soir même.
Depuis cette attaque qui a bouleversé à jamais leur quotidien, les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame.
Qu’est ce qui a été réellement fait par le gouvernement ?
Le 13 mars 2016, les autorités ivoiriennes avaient eu recours au Bureau fédéral d’investigation (FBI) américain pour les aider dans l’enquête. A ceux-ci se sont ajoutés des experts marocains, allemands, français et maliens.
Au total, 38 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête
La grande majorité d’entre elles ont été interpellées en Côte d’Ivoire, mais des coups de filet ont aussi eu lieu au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal.
« Nous avons identifié tous ceux qui étaient impliqués, se félicite-t-on au ministère de l’Intérieur ivoirien. Nous avons mis la main sur de très hauts responsables de l’attaque ».
Des liens ont été mis à jour entre les assaillants de Grand-Bassam et ceux du Radisson à Bamako et du Capuccino à Ouagadougou.
Selon les dits de Chistophe Richard Adou, le procureur du parquet d’Abidjan Plateau, les investigations ont conduit au fameux cerveau de l’attaque.
Deux ans après l’attaque…
Malgré ces avancées, deux ans après l’attaque, un homme manque à l’appel. Son visage, capté par les vidéos surveillances de l’aéroport d’Abidjan, avait été diffusé sur tous les médias.
Présenté comme le suspect numéro un du premier attentat de l’histoire de la Côte d’Ivoire, Kounta Dallah n’a toujours pas été arrêté.
Emeraude ASSAH