Le chef rebelle Amadé Ouremi, très redouté qui sévissait depuis la fin de la crise postélectorale de 2010 dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire sera devant les juges Ivoiriens ce mercredi 24 mars pour des exactions commises lors de la crise qui a endeuillé des milliers d’Ivoiriens.
La crise postélectorale de 2010 qui a occasionné 3000 morts selon les Nations Unies a fait émerger des poids plumes au sein de la société Ivoirienne. C’est le cas d’Amadé Ourémi, un analphabète notoire et rebelle recruté par certains hommes forts d’alors dans le but de déloger le régime Gbagbo.
Après la prise du pouvoir du camp Ouattara en 2011, ce dernier régnait en maitre absolu dans la forêt du mont Peko à Duékoué, dans l’Ouest du pays. Des propriétés privées avaient été arrachées de force par les hommes du rebelle. Aujourd’hui, une lueur d’espoir s’affiche pour les populations de cette zone du pays car ceux-ci taxaient la justice de justice des vainqueurs.
Amadé Ouremi est poursuivi pour les crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011 notamment le massacre du quartier du Carrefour, lors de la prise de Duékoué, fin mars 2011. Mais aussi pour la destruction du camp de réfugiés de Nahibly, en juillet 2012, sans parler des trafics de terres dans l’ouest.
Notons qu’il avait été arrêté par les forces de défense et de sécurité le 18 mai 2013. Nous y reviendrons sous peu pour la suite des événements.