Côte d’Ivoire-BEPC/ Après les Sciences physiques, nouveau scandale concernant le sujet de Mathématique
C’est assez gros pour ne pas être souligné. Les manquements graves qui se passent en ce moment à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle sentent le sabotage. Il ne faut pas avoir peur des mots. Ces évènements devront être auscultés pour comprendre pourquoi hier en Sciences Physiques et aujourd’hui en Mathématique, des responsables des examens et concours ont pu introduire à l’examen des matières qui ne figuraient pas au programme.
La ministre Mariatou Koné qui vient de prendre en main le ministère de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire se serait bien passée de l’énorme scandale qui secoue l’organisation même de l’examen du BEPC. En effet, c’est avec effarement que des élèves et des examinateurs ont découvert hier que le sujet ou les sujets donnés à l’examen, concernant les sciences physiques, n’avaient pas fait l’objet de cours durant toute l’année.
Dans la soirée du 14 juin, la Directrice des examens et concours est passée sur les antennes de la télévision nationale pour indiquer que cette épreuve sera reprise le mercredi en fin d’après-midi. On croyait le problème était définitivement réglé, même s’il paraissait tout à fait grossier, qu’une autre affaire vient de naitre. Elle touche cette fois un sujet donné en Mathématique.
Selon un communiqué signé du Sous-Directeur des examens et concours, Kouakou Kouman, en date du 15 juin, c’est à dire aujourd’hui mardi, » l’exercice No 5 est supprimé de l’épreuve de Mathématique est supprimé ». Cette suppression, indique le communiqué, est consécutive à l’inscription d’un exercice d’un cours qui n’a pas été donné, du fait de l’allègement des programmes pour l’année 2021. En clair, des fonctionnaires de la Direction des examens et concours ont encore failli dans leur mission. Que se passe-t-il exactement ?
On est pas loin du sabotage orchestré par des mains obscures pour ternir les premiers examens organisés par la nouvelle ministre de l’éducation nationale. En prenant les rênes d’un ministère où tout devait changer, Mariatou Koné ne s’attendait pas du tout à organiser des examens aussi chaotiques. Une enquête devrait être ouverte pour situer concrètement les responsabilités.