Côte d’Ivoire: Après son limogeage du gouvernement, Thierry Tanoh réagit!
Thierry Tanoh a pris à contre-pied une bonne partie de l’opinion après son limogeage subite du gouvernement. L’ancien ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables a exprimé sa gratitude au président de la République, Alassane Ouattara, au lendemain même de son éviction du gouvernement.
« Chers Tous, Au terme de mes fonctions en tant que Ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies Renouvelables, je voudrais tout d’abord exprimer ma sincère et profonde reconnaissance au Président de la République : Monsieur Alassane Ouattara pour la confiance qu’il m’a accordée, au cours de ces quatre dernières années, en me nommant à de hautes responsabilités, tant à la Présidence de la République qu’au sein du gouvernement de notre cher pays », a écrit Thierry Tanoh, sur sa page facebook, mardi 11 décembre.
Limogé du gouvernement lundi dernier, plusieurs s’attendaient à des déclarations incendiaires de la part de l’ancien pensionnaire d’Havard.
Mais comme il en a été rarement le cas sous les tropiques, Thierry Tanoh a plutôt remercié Alassane Ouattara, le chef de l’Etat Ivoirien, auprès de qui il travaillait depuis quatre ans.
Des observateurs de la vie politique ivoirienne tentent, à travers des raisonnements qu’ils veulent rationnels, d’expliquer cette sortie de l’ancien ministre du pétrole.
Il semble plutôt qu’il n’y a rien de contradictoire entre le départ du gouvernement de Thierry Tanoh et sa sortie sur sa page facebook officiel.
« Pourquoi les gens veulent toujours qu’il y ait des injures et des palabres à chaque fois que le président de la république ou le premier ministre sortent quelqu’un du gouvernement? » s’est interrogé Francis Kadio, agent de la fonction publique, au micro d’Afrikmag.
« Thierry Tanoh démontre qu’il y a bien une vie après le gouvernement, et qu’il ne vaut pas la peine d’aller chercher des poils sur la tête d’un chauve », affirme pour sa part M. Sanogo, sociologue à l’université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan.
Hartman N’CHO