Côte d’Ivoire/ Après la suppression des Coges, la FESCI ouvre un autre front à l’université
La Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire ( FESCI) est encore en colère. Et pour cause, des « augmentations faramineuses » que le syndicat estudiantin et scolaire constate depuis quelques années sur des frais dans les universités. Pour son premier responsable Allah Saint-Clair, trop c’est trop.
« Ces augmentations que nous constatons des temps-ci, ne passeront pas à l’école tant que la FESCI est là », a martelé le lundi 11 janvier, Allah Saint-Clair, Secrétaire Général National de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire.
Le syndicat des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire pointe du doigt des frais tels que le timbre de légalisation des diplômes qui est passé de 300 à 500 Fcfa; les frais de dossier pour la sélection doctorale qui est à 20.000Fcfa; les fiches de recherche à 2000 Fcfa chacune mais aussi et surtout le coût de l’inscription au doctorat qui est passé de 90000 Fcfa à 590.000 Fcfa.
La Fesci qui dit s’ériger en « bloc intellectuel et syndicaliste » souhaite que l’inscription à l’école revienne à 90.000 Fcfa et appelle ses militants à être » solidaires et vigilants pour constituer une barrière à cette énième injustice ». C’est un autre combat sur un autre front que le syndicat va ouvrir après avoir gagné celui des Comités de gestion (Coges) dans le primaire et le secondaire.