Côte d’Ivoire : après la présidentielle, KKB appelle à un dialogue national
Kouadio Konan Bertin, candidat malheureux de la présidentielle a tenu une conférence de presse mardi 3 novembre à Cocody. Lors de cette conférence de presse KKB a invité les acteurs de la scène politique ivoirienne au dialogue.
C’est dans les locaux du Palm Club, sis à cocody que l’ancien député de la commune de Port Bouët a tenu sa conférence de presse ce jour.
Candidat malheureux de l’élection présidentielle qui vient de s’achever, avec moins de 2% des voix, Kouadio Konan Bertin alias KKB vient en pompier pour tenter d’apaiser les tensions entre le régime sortant dont le président a été réélu et l’opposition qui conteste farouchement ces élections.
Pour Kouadio Konan Bertin, il fallait faire un choix entre une guerre meurtrière et une élection imparfaite. Selon lui, le meilleur choix était de participer à cette élection présidentielle dans l’optique d’éviter un autre chaos aux Ivoiriens.
« Face aux résultats proclamés par la CEI, la Côte d’Ivoire n’a pas encore gagné la bataille de la transparente. J’ai fait le choix de privilégier une élection imparfaite à une guerre meurtrière », a déclaré l’ancien patron de la jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire.
Poursuivant, KKB a lancé quelques piques à l’opposition. Pour lui lorsque l’on affirme qu’il a le soutien de son peuple, l’élection doit être la voie idéale pour prouver sa popularité. « Chacun est libre d’aller aux urnes. Comme chacun est libre de ne pas y aller. Quand on est sûr du soutien du peuple, on ne l’empêche pas d’aller aux urnes. Malgré le discours de ceux qui disaient qu’il n’y aurait pas d’élection, le scrutin a bel et bien eu lieu », dit-il.
Vu les violences observées ces jours-ci, suite à la présidentielle, le natif de Lakota (sud-ouest ivoirien), a invité tous les acteurs politiques à un dialogue qui aboutira certainement, selon lui, à une réconciliation nationale.
Comme en 2015, KKB qui a récolté 1,99 de voix pendant cette présidentielle , a salué et reconnu la victoire du président sortant, Alassane Ouattara.