Côte d’Ivoire / Affaire Alassane Ouattara souhaite la prison à Soro : la journaliste, Patricia Balme répond au Chef de l’Etat
Visiblement la guéguerre Alassane Ouattara et Guillaume Soro prend d’autres dimensions et s’est exportée à l’extérieur du pays. Après le souhait du chef l’Etat, Alassane Ouattara, de voir Guillaume Soro faire la prison, Patricia Balme ex-journaliste a fait savoir que l’ancien président de l’Assemblée nationale « ne sera jamais extradé ».
En exil à Paris depuis le 23 décembre dernier, Soro Guillaume, ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre est visé par un mandat d’arrêt international lancé par le pouvoir d’Abidjan dirigé par Alassane Ouattara.
En rupture de banc avec son ancien mentor, Alassane Ouattara, Soro Guillaume ne peut rentrer en Côte d’Ivoire. Candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, Soro ne cesse de multiplier ses sorties médiatiques pour lutter contre le 3e mandat du Chef de l’Etat.
Pour le président du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS), il n’y aura pas d’élection en Côte en Côte d’Ivoire pour de multiples rasions qu’il a citées dont la recomposition de la CEI.
Cette posture de l’ancien patron de la rébellion semble ne pas être du goût du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Lors d’une interview accordée au quotidien le monde, Alassane Ouattara a émis le souhait de voir Soro Guillaume en prison.
» Pour lui, ce sera la prison. Il n’y a aucun doute là-dessus. Il mérite la prison à perpétuité pour ce qu’il a fait », a déclaré Alassane Ouattara. Donnant les raisons de ce souhait, celui-ci a indiqué que des armes auraient été découverts dans la résidence de Soro Guillaume. « Après les mutineries de 2017, nous avons découvert des armes chez lui. Puis nous en avons trouvé à son siège », a-t-il déclaré.
A travers un Tweet, l’ex-journaliste, Patricia Balme a répondu au Président ivoirien. « Mr Soro Guillaume ne sera jamais extradé par la France. L’extradition est une procédure juridique par laquelle un Etat livre l’auteur d’une infraction à un Etat étranger. Chez nous, en France, une candidature à une élection présidentielle n’est cas une infraction« , a-t-elle répliqué.
Notons que les élections présidentielles se dérouleront le 31 octobre prochain et il n’y a que deux candidats sur quatre qui ont décidé d’y participer. Les candidats de l’opposition, eux exigent le retrait de la candidature de l’Etat avant d’y prendre part.