Les journées nationales du cacao et du chocolat ont débuté ce jeudi dans la capitale ivoirienne, Yamoussoukro (230 km d’Abidjan). Cette 7è édition met l’accent sur la problématique de la cacaoculture face à la restauration et à la préservation de la forêt.
Saisissant l’occasion de son discours à l’occasion de la cérémonie d’ouverture ce jeudi 1er octobre, Yves Koné, président du Conseil Café-Cacao, a annoncé la distribution de 60 millions de plants de diverses espèces aux producteurs dans les quatre prochaines années, dont 15 millions au cours de la campagne actuelle, 2020-2021. Pour le premier responsable de la filière, cette mesure permettra de reconstituer le couvert forestier détruit du fait du développement ou de la création de plantations de cacao.
Des propos corroborés d’ailleurs par M. Kouassi Jérémie du Conseil Café-Cacao, qui s’exprimait sur la question lors d’un panel à la fondation Félix Houphouet Boigny, l’après-midi. « La distribution de ces plants se fera dans différentes localités, en fonction de la production de cacao dans la localité concernée », a-t-il expliqué. Une dizaine d’espèces d’arbres, dont du cajou, du niangon seront remis dans le cadre de la première phase qui débutera dans les prochains jours.
L’objectif de toute cette stratégie faut-il le rappeler, est de permettre à la Côte d’Ivoire de redevenir un pays forestier avec au moins 20% de sa superficie recouverte de forêt.
Hartman N’CHO, Envoyé Spécial à Yamoussoukro