Transports : Corridor Abidjan-Lagos, le rêve prend forme
L’autoroute Abidjan-Grand Bassam a été inaugurée il y a près de deux ans par le chef de l’Etat Ivoirien, Alassane Ouattara. Cette autoroute de 2 fois 3 voies, et longue d’environ 42 km, est un tronçon du corridor Abidjan-Lagos, inscrit au nombre des projets PIDA (Programme pour le développement des Infrastructures en Afrique).
Ce corridor qui traverse 5 pays d’Afrique de l’ouest à savoir la Côte d’ivoire, le Ghana, le Togo, le Benin et le Nigeria, est inscrit au nombre des projets PIDA (Programme pour le Développement des Infrastructures en Afrique) pilotés par la Commission de l’Union Africaine, la Banque Africaine de Développement (BAD), le Nepad, et leurs partenaires techniques et financiers.
Le corridor Abidjan- Lagos, vaste projet d’intégration sous-régionale ouest africaine devrait à terme rallier Abidjan à Lagos, capitale économique du Nigeria.
Les poteaux d’éclairage neufs, les bandes blanches sur le bitume, le nombre de voitures en circulation, l’autoroute Abidjan-Grand Bassam montre un pan de ce que sera cette voie dans les prochaines années.
Les populations l’empruntant dans les deux sens, ne peuvent que s’en réjouir. En effet, même si beaucoup reste à faire pour l’achèvement du corridor, il reste que l’autoroute entre Abidjan et Grand Bassam, apporte déjà un dynamisme aux échanges commerciaux et aux déplacements des populations. Les échanges entre la Côte d’Ivoire et le Ghana devraient être affectés qualitativement et quantitativement.
« Le corridor Abidjan-Lagos est un projet d’infrastructure majeur pour le continent, particulièrement pour la partie ouest. Il boostera à coup sûr, les économies des pays de la région, mais surtout, celles des cinq pays qu’il traverse » a expliqué à Afrikmag, lors de la visite, Yagouba Traoré, membre de la cellule média de la division Infrastructures et Energies de la Commission de l’Union Africaine.
Le Corridor Abidjan-Lagos devrait à terme, profiter à l’activité économique de trois autres pays (le Burkina Faso, le Mali, et le Niger), en plus des cinq pays concernés par le projet.
Long de 1028 km, sa date de livraison est prévue en 2025.
Hartman N’CHO
Afrikmag.com
