Un épidémiologiste d’Harvard a fait une annonce bouleversante au sujet du coronavirus. Selon lui, jusqu’à 70 % de l’humanité pourrait être touchée par la maladie Covid-19. À ce stade, l’épidémie semble difficilement maîtrisable et pourrait même s’installer durablement.
Déconcertant. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, s’inquiète à propos de la maladie : « l’augmentation soudaine du nombre de cas en Italie, en Iran et en Corée du Sud est très préoccupante ».
La propagation de l’épidémie de Covid-19 a en effet fait un bond ces derniers jours hors des frontières chinoises. En Europe, l’Italie est à présent le foyer de l’épidémie le plus important avec 270 cas confirmés et 7 morts, essentiellement dans le nord du pays, en Lombardie pendant que l’origine des nouveaux cas dans ce pays et en Corée du Sud n’a pas pu encore être déterminée.
Pour Marc Lipsitch, un épidémiologiste de Harvard, l’état actuel ne marque que le début du nouveau cauchemar mondial. L’épidémie « ne sera pas endiguable et (…) dans l’année, 40 à 70 % de l’humanité sera infectée« .
Selon ses explications, il n’est plus question de confiner l’épidémie , mais de limiter les cas et contrôler le pic épidémique par des mesures de santé publique. On se souvient encore de l’exemple de la Chine qui avait plutôt opté par cette mesure déconseillée par le scientifique en mettant en quarantaine des villes de millions d’habitants dès le mois de janvier , le virus est effectivement sorti des murs de Wuhan pour infecter tout le pays et s’est finalement étendu sur le reste du monde.
A l’en croire, il y aurait donc une saison de Covid-19 comme il y a une saison de la grippe ou encore autre épidémie qui ferait que l’humanité entière sera touchée d’ici à la fin de l’année.
Face à cette noubvelle revelation tant choquante qu’effrayante, beaucoup se demandent s’il faut encore envisager le coronavirus comme une pandemie ou alors juste comme l’épidemie tel qu’il est classé actuellement.
l’OMS pour sa part reste encore très prudente quant à l’utilisation de ce mot. Il n’a pas encore été prononcé par son directeur, même s’il a déclaré dans un communiqué de presse : « Est-ce que le virus a un potentiel pandémique ? Absolument. En sommes-nous déjà là ? Selon nos évaluations, pas encore. »