Congo: De nouvelles révélations sur l’assassinat du commissaire Gérard Okabando
L’on en sait un peu plus sur l’assassin du commissaire de police Gérard Okabando. Selon l’enquête menée par la police, le capitaine Okabando aurait été tué par Ebba Cyriaque, un adjudant de la Garde Républicaine.
Seule la finalité de l’enquête permettra de lever tout équivoque sur les raisons ayant poussé à l’assassinat du capitaine Gérard Okabando. Pour le moment, les premiers éléments connus de cette enquête attribuent la mort du commissaire de police du 9è arrondissement de Brazzaville à un adjudant de la Garde Républicaine (GR), identifié au nom de Ebba Cyriaque. Ce dernier aurait criblé de balles le commissaire pour des raisons prétendument personnelles.
Il ne s’agit donc pas d’un acte perpétré par des malfrats contre celui qui dirigeait le poste de police de Makabandilou. Le corps de cet officier de police gisait à même le sol, à quelques mètres seulement du commissariat dont il tient les rênes. C’était dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 novembre dernier.
Selon LesEchos de Brazzaville qui rapporte des allégations de témoins, les coups de feu entendus, « avaient été précédés d’une altercation verbale, preuve que l’assassin connaissait la victime, à qui il avait, à l’évidence, tendu une embuscade », écrit le confrère.
Assassinat du commissaire Okabando, une affaire de fesses?
Une affaire de fesses serait à l’origine de ce drame qui secoue depuis quelques jours Brazzaville, la capitale Congolaise.
Le défunt commissaire de police entretenait une relation avec une femme, qui serait en réalité la compagne de l’adjudant Ebba Cyriaque, comme le rapportent plusieurs médias sur place, qui citent des sources de l’enquête. L’adjudant serait au courant de ce fait, et a donc mis en place un plan pour vérifier ces allégations, et certainement, pour y mettre fin.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le capitaine raccompagnait sa maîtresse à pieds, quand ils ont été surpris tous les deux par Ebba Cyriaque. L’adjudant s’engage dans une vive altercation avec le capitaine de police, avant de sortir son arme de service, et cribler de balles son « rival ».
Hartman N’CHO
Afrikmag