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Congo: Le FMI dénonce « une dette insoutenable »

Le Fonds Monétaire International (FMI) a indiqué que les difficultés financières rencontrées par la République du Congo étaient dues à plusieurs facteurs dont une dette énorme et la mauvaise gouvernance, à l’issue d’une mission effectuée dans le pays.

« L’économie du Congo continue de subir les contrecoups de la baisse des prix du pétrole, d’une dette insoutenable et des faiblesses dans la gouvernance. Une récession plus profonde de l’économie non pétrolière en 2017 – avec une baisse de 9,2% – nuit aux segments les plus vulnérables de la population », a déclaré Abdoul Aziz Wane qui a conduit une mission du FMI à Brazzaville du 5 au 20 décembre.

Wane explique que « l’accumulation d’arriérés de l’État met en péril l’activité du secteur privé et contribue aux pénuries de liquidités bancaires », a indiqué M. Wayne dans une note publiée sur le site de l’institution financière.

Il a aussi dénoncé la faiblesse des organismes de lutte contre la corruption et des statistiques qui limitent la mise en œuvre des lois et règlements et augmentent les vulnérabilités économiques.

Cette mission à Brazzaville conduite par Abdoul Aziz Wane avait pour but de continuer les discussions avec les autorités sur le programme économique et financier du pays et un possible soutien financier du FMI.

En dépit de ce sombre tableau, l’institution financière a promis de continuer à travailler avec les autorités congolaises « au cours des prochaines semaines » dans plusieurs domaines notamment sur la viabilité de la dette et le renforcement de la bonne gouvernance.

Au terme de ce travail, « un arrangement financier visant à soutenir le programme économique du Congo sera discuté au niveau du personnel du FMI avant d’être proposé à l’examen du Conseil d’administration », ajoute le communiqué.

L’institution financière internationale a, en outre, appelé les autorités congolaises de faire des réformes « fortes » et « immédiates » en matière de gouvernance pour « ancrer » les attentes d’un changement « positif » dans la gestion des ressources publiques.

Emeraude ASSAH

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