Confidence: « j’ai été victime d’un rituel de mort, mais…»
Je m’appelle Jonathan, en septembre 2017, j’ai été victime d’un enlèvement pour un rituel, mais Dieu a veillé sur ma vie.
La soirée du vendredi 29 septembre 2017, je suis sorti prendre de l’air. En sortant j’ai laissé mes téléphones à la maison sans prévenir quelqu’un.
J’ai emprunté un taxi en direction d’un petit endroit en bordure de la lagune dans la commune de cocody.
Le chauffeur n’a pas voulu m’emmener à destination, sous prétexte que des policiers patrouillaient la zone.
Il m’a laissé devant l’hôtel Ivoire, n’étant pas loin de mon lieu de destination, j’ai décidé de terminer mon trajet à pied.
A peine ai-je longé les 500 mètres qu’un véhicule de type 4*4 a garé sur mon côté. Le véhicule était occupé par trois hommes, le conducteur, un homme sur le siège avant et un autre derrière.
Celui qui occupait le siège avant me demandait un renseignant et n’ayant pas fini d’écouter, l’occupant du siège arrière est sorti et m’a couvert le nez avec un mouchoir.
C’est tout ce dont je me souvenais jusqu’à ce que je me réveille au bord de l’océan, il faisait jour, je me sentais un peu faible à cause du produit.
Je les entendais qui parlaient en anglais et malinké. Un parmi eux disait « on a entendu toute la nuit la mer n’est pas descendue, laissons-le et partons. Ne faisons pas comme la dernière fois où ça n’a pas marché » mais les deux autres demandaient patience.
Le deuxième jour, ils m’ont déshabillé et à tour de rôle ont uriné sur moi, je voyais ma mort sans pouvoir réagir.
Hélas ils ont attendu en vain que la marée baisse. C’est comme ça j’ai eu la vie sauve, le matin du 3e jour à mon réveil ils étaient déjà partis.
Le gardien de la plage où je me trouvais m’a porté assistance et m’a aidé à retrouver ma famille. Il disait que ce genre de rituel était courant dans la zone.
Je suis encore sous le choc mais je rends grâce à Dieu d’avoir épargné ma vie.
Emeraude ASSAH