L’observateur national des lieux de privation de liberté (ONLP) a réalisé une étude pour faire état des pénibles conditions de détention.
Il en déduit que la privation de liberté n’a pas atteint des proportions inquiétantes au Sénégal, même si la surpopulation les interpelle.
« Les conditions sont un peu difficiles en raison de la surpopulation carcérale, et du manque de moyens ».
Marceline Ndiaye, de l’ONLP s’est exprimée à l’issue d’un Comité régional de développement qui a pris effet lors d’une visite à la Maison d’arrêt et de correction.
« La torture dans les lieux de privation de liberté n’a pas atteint des proportions inquiétantes au Sénégal », rassure-t-elle.
Elle rappelle tout de même que « les détenus ont commis des délits, mais cela n’empêche qu’ils soient des êtres humains qu’il faut respecter ».
Mme Ndiaye se réjouit du résultat satisfaisant obtenu. Elle informe que l’ONLP « est en train de mener un travail pour sensibiliser sur cet aspect du problème et faire comprendre aux gens que maintenant il est interdit de torturer et de maltraiter les prisonniers ».
Ainsi, souligne-t-elle,« la torture est sévèrement sanctionnée dans notre pays et le fautif encourt sans aucune circonstance atténuante une peine qui peut aller jusqu’à dix ans ».