Ce sont en tout 1 000 combattants, de nationalité tchadienne qui ont quitté les rangs de Boko Haram pour se rendre aux autorités tchadiennes. L’annonce a été faite par le préfet de la région du Lac-Tchad (ouest)dans une émission « Newsday » sur la BBC.
Outre les Tchadiens, il y a aussi des dissidents de Boko Haram de nationalité nigériane qui se sont rendus également aux autorités tchadiennes en deux mois. Parmi eux, des enfants et des femmes. Seulement, le Tchad fait état de ce que, les déserteurs du rang de Boko Haram ne vont pas être détenus. Mais, ils pourront être interrogés au Tchad avant qu’ils ne rejoignent leur famille
Dans une sortie de Gal Tukur Buratai, chef d’état-major de l’armée nigériane, 60 % des combattants de Boko Haram ne sont pas de nationalité nigériane. Une confidence faite à Maiduguri, nord-est du Nigeria lors d’une rencontre avec le représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas
Depuis l’offensive groupée du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, Boko Haram ne cesse de perdre le terrain et ses hommes. Ce, depuis 2015.
La secte islamique, Boko Haram mise en place en 2002 par un chef musulman nigérian, Mohammed Yusuf, a laissé derrière elle, de milliers de morts dans le Nord-Est du Nigeria, mais aussi au Cameroun, au Niger et au Tchad, de 2009 à ce jour.
Yao Junior L
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