Chronique: ma belle-mère m’a fait vivre l’enfer _ Episode 2
Arthur et moi étions mariés depuis maintenant un an.
Tout allait bien entre nous. Je travaillais comme assistante juridique dans un cabinet d’avocats et Arthur avait été nommé comme conseiller au ministère de la justice. C’était une vraie bénédiction pour notre foyer. Ma belle-mère, maman Marcelline, ne m’aimait pas plus qu’avant. Je me contentais des rares moments où elle me tolérait, ou essayait de paraître sympathique quand son fils était présent.
Un soir, alors que je revenais du travail, je suis rentrée sans bruit, car Arthur ne se sentait pas bien. La servante m’avait dit qu’il était au salon. Je suis donc passée par la cuisine pour y déposer mon parapluie car il pleuvait des cordes. C’est alors que j’ai surpris une conversation entre ma belle-mère et mon mari. Cette dernière expliquait à mon mari qu’après un an de mariage, qu’est ce qui n’allait pas pour que je n’ai pas encore pu donner d’enfant à mon mari. Ce dernier avait répondu que nous devions laisser Dieu faire les choses.
Ma belle-mère a alors dit: « Fils je suis vraiment désolée mais ce genre de femmes là ressemble à celles qui ont vécu une vie dissolue avec beaucoup d’avortements. Tu es sûr qu’elle peut avoir des enfants ? ». C’est alors qu’en relevant la tête, mon mari m’a vue.
Je me suis avancée, j’ai embrassé ma belle-mère et mon mari et je suis rentrée me laver. J’ai pleuré à chaudes larmes, car quelques jours auparavant, j’avais été chez le gynécoloque qui m’avait dit que j’avais des dérèglements hormonaux qui agissaient négativement sur ma fécondité. Plus tard, après le départ de ma belle-mère, mon mari essaya de me réconforter. Ce jour là je me sentis aimée car nous nous aimâmes comme jamais auparavant.
Je repris ainsi confiance en moi, mais les mois passaient et je n’arrivais pas à avoir d’enfants. Nous étions dans la troisième année quand une nuit, je n’arrivais pas à dormir. Je décidai de me mettre au balcon et je vis ma belle-mère dans notre jardin en pagne et dans une position très bizarre. Elle avait un canari et plusieurs choses à l’intérieur que je n’arrivais pas à distinguer. Comment avait-elle fait pour arriver dans notre maison en pleine nuit. Je me mis alors à genoux et je commençai à prier. En effet, une de mes collègues de travail me parlait sans cesse du fait que je devais vraiment croire en Dieu et que je devais lui confier ma vie. Cette nuit-là, la peur m’emmena à prier et à reconsidérer ce que Emmanuelle m’avait dit.
Des choses étranges
Le lendemain, je ne vis pas ma belle-mère à la maison. J’interrogeai mon mari qui finit par m’avouer que sa mère lui avait dit qu’avec l’aide des guérisseurs, elle pouvait faire des sacrifices et autres, pour que je puisse avoir des enfants.
Eunice KOUAME
