Chronique: Ma belle-mère m’a fait vivre l’enfer _ Episode 1
Je m’appelle Maeva. Mon histoire est assez triste à cause de la méchanceté d’une personne que j’estimais: ma belle-mère.
J’ai rencontré Arthur il y a de cela dix ans. Nous finissions nos études supérieures et nous avons été affectés tous les deux dans un cabinet d’avocats. C’est là que nous avons commencé à nous fréquenter et très rapidement, nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre.
Après un an de fréquentation assidue, Arthur m’a demandée de l’épouser.
J’ai accepté car je l’aimais éperdument. Ensuite, j’ai rencontré sa famille et lui, la mienne. Ce qui m’a genée, j’ai remarqué que sa mère était assez froide avec moi. Au fil du temps, une de ses belles-sœurs m’a fait comprendre que c’est comme ça que Maman Marcelline se comportait avec tous ses beaux-fils et belles-filles qui n’étaient pas de la même appartenance ethnique qu’eux. J’ai ainsi décidé de travailler à ce que la mère d’Arthur m’apprécie pour le bien de mon couple.
Le jour de notre mariage, un fait très désagréable s’est passé.
En effet, Arthur m’avait parlée d’une de ses ex dont il a été très amoureux, mais qui l’a abandonné pour un de ses meilleurs amis. Il avait eu beaucoup de mal à tourner la page. Au début de notre relation, il était encore en train de travailler à surmonter cette douleur car il avait vraiment aimé Claudia. C’est comme ça qu’elle s’appelait. Et bien, à ma grande surprise, cette dernière était présente à notre mariage. Elle a même eu une attitude déplacée envers mon mari et moi.
Durant toute la cérémonie, elle a passé son temps à l’aguicher, à lui lancer des regards indiscrets. Lors des salutations, elle a même eu à passer une main indélicate sur la chemise de mon mari. Il l’a tout de suite repoussée et lui a demandé de respecter notre couple et la cérémonie. J’ai tout fait pour garder mon calme jusqu’à ce qu’elle lance à un moment « on pourrait se remémorer les bons instants de nos quatre cents coups ». Jusque là, je la tolérais, mais j’ai demandé à nos amis de la mettre dehors. Elle a essayé de faire un scandale mais a fini par s’en aller. Mon amie et dame de compagnie, Déborah, m’a réconfortée. C’est à ce moment là, juste avant que j’aille à hôtel avec mon mari que ma belle-sœur Simone m’a apprise que c’est ma belle-mère qui avait invité Claudia, et qui avait tenu à ce qu’elle soit aux premiers rangs.
Je vous assure que j’ai failli piquer une crise. Seulement, Déborah avec son ton calme, a su me faire garder mon sang-froid. D’ailleurs, j’étais mariée et le plus important pour moi c’était de regarder cette vie qui commençait auprès de Arthur.