Les chinois Gruodiang Fun et Jinling Li étaient face au juge pour traite de personnes et proxénétisme. Les deux parties civiles affirment avoir quitté la Chine grâce à Jinling, qui leur a payé les billets d’avion.
Les deux femmes justifient cet achat par le fait qu’elles devaient travailler dans son restaurant en guise de remboursement.
Elles se sont rendues à la police pour dénoncer le proxénétisme que faisait leur compatriote Jinling. En effet, les deux dames avouent que ce dernier les obligeait à se prostituer. Selon leur déclaration, leur patron les avait obligées après avoir confisqué leurs passeports, au moment où elles achetaient des puces de téléphone.
Devant le juge, les deux plaignantes ont changé de fusil d’épaule. Elles se sont contentées de dire qu’elles voulaient rentrer en Chine, parce que leur nouvelle vie ne les convenait pas.
Dans son réquisitoire, le ministère public a fait la remarque que les plaignantes sont revenues à de meilleurs sentiments. Il a ainsi demandé que leurs passeports leur soient restitués ainsi qu’une relaxe au bénéfice du doute. L’affaire sera vidée le 30 mars prochain.