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Chine-USA : Voici ce que prévoit faire la Chine si les États-Unis s’attaquent à ses intérêts vitaux

Lors d’un point presse, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, a admis que Pékin suivait de près la composition de l’équipe dirigeante autour de Donald Trump. « Nous espérons que les Etats-Unis se joindront à nous pour maintenir un développement sain et régulier des relations bilatérales, y compris dans les domaines économiques et commerciaux », a-t-elle déclaré.

« Si Washington ose provoquer la Chine en s’attaquant à ses intérêts vitaux, Pékin ne redoutera pas l’épreuve de force, pour obliger les Etats-Unis à respecter la Chine ». Tel est l’avertissement du, « Global Times »  un quotidien avec un ton nationaliste. Le journal prévient les autorités chinoises sur l’entourage du président Trump, qu’il qualifie de faucons.

Prenant à contre pied cette position du journal, Peter Navarro a accusé Pékin de mener une guerre économique afin de devenir la première puissance économique et militaire en Asie. Il écrit dans un livre intitulé, «Death by China: how America lost its manufacturing base » (La mort par la Chine: comment l’Amérique a perdu sa base industrielle).

Chine-USA : Voici ce que prévoit faire la Chine si les États-Unis s’attaquent à ses intérêts vitaux

Si la presse s’inquiète, cela serait surement du à la nomination par Trump de l’économiste Navarro, qualifié de notoire et hostile à Pékin, à la tête du Conseil du commerce national du futur président américain.

Chine-USA : Voici ce que prévoit faire la Chine si les États-Unis s’attaquent à ses intérêts vitaux

En nommant  Peter Navarro, l’auteur d’ouvrages « apocalyptiques » sur la puissance économique chinoise, Donald Trump a touché là où ça fait mal à la Chine. D’où l’appelle aux entreprises chinoises aux USA à se mettre en « état d’alerte »

« Si les Etats-Unis continuent à imposer des enquêtes anti-dumping aux produits chinois, le pays n’aura d’autre choix que de relever le défi », prévient Yu Jianlong, secrétaire général de la Chambre chinoise du commerce international, cité par le quotidien de langue anglaise.

« Pékin a déjà été échaudé par l’appel début décembre entre le futur 45e président américain et la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen qui a écorné le principe de la « Chine unique », respecté depuis 1979 par Washington ». Avant d’ajouter que Pékin considère en effet Taïwan comme une de ses provinces et s’oppose à toute relation entre des dirigeants étrangers et Taïpei

Yao Junior L

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