Le virus de grippe aviaire H5N1 s’est déclaré dans une ferme comptant 7.850 poulets, dont 4.500 sont morts, a annoncé le samedi 1er février 2020, le ministère chinois de l’Agriculture.
La réapparition de cette maladie qui s’attaque la plupart du temps aux volailles a été faite dans la province du Hunan, ville limitrophe de la province du Hubei, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus. Plus de 17.800 volailles seront abattues, autour de la zone concernée, pour éviter une propagation.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les premiers cas connus de la contamination d’humains par le virus H5N1 ont eu lieu à Hong Kong en 1997. La maladie avait alors emporté six vies.
Le virus est réapparu en 2003 en Chine continentale et à Hong Kong. Entre 2003 et le 5 mai 2014, 15 pays ont informé l’OMS de 665 cas d’infection au virus H5N1, dont 392 ont abouti à une issue fatale.
Le 31 décembre 2019, les autorités chinoises ont prévenu l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cas groupés de pneumonie à Wuhan. Les spécialistes ont identifié le virus à l’origine de cette maladie, le 2019-nCoV. Le jeudi 30 janvier 2020, l’organisme qui s’occupe de la santé a déclaré une urgence de santé publique mondiale.
A ce jour, en Chine, le bilan est monté à 425 morts après que 64 nouveaux décès aient été confirmés dans la journée, un record. Le total des personnes touchées lui, dépasse largement les 20.000. Des chiffres assez hauts qui font de cette épidémie, une crise sanitaire bien plus grave que celle du SRAS, survenue en 2002-2003.