USA

Charlottesville: Donald Trump condamne les suprémacistes blancs et relance la polémique

Selon un communiqué de la Maison Blanche, « les nationalistes blancs, les suprémacistes blancs, le Ku Klux Klan, les néo-nazis et les autres groupes prônant la haine sont responsables des évènements de Charlottesville », Ce jeudi 14 septembre, Donald Trump a promulgué une résolution du Congrès condamnant officiellement les violences de Charlottesville Virginie.

Lors de la manifestation qui a eu lieu en août dernier, un sympathisant néo-nazi avait foncé dans la foule avec sa voiture. Heather Heyer, une manifestante antiraciste, avait été tuée, et 19 autres blessées. Pendant deux jours, des confrontations violentes entre d’un côté le Ku Klux Klan et des militants suprémacistes blancs et, de l’autre, de nombreux antiracistes avaient éclaté.

Publié ce jeudi 14 septembre, un communiqué de la Maison Blanche a assuré la joie du président américain de signer cette résolution. « En tant qu’Américains, nous condamnons les récents actes de violence à Charlottesville et nous nous opposons à la haine, au sectarisme, au racisme sous toutes ses formes », a ajouté Donald Trump.

Donald Trump avait suscité la stupeur parmi la classe politique américaine, y compris chez les républicains, par ses commentaires le lendemain des violences. Tout en condamnant les suprémacistes blancs et les néo-nazis, il avait déclaré qu’il y avait des torts, mais aussi des gens très bien des deux côtés. Des propos qui avaient choqués les américains et fait plonger la cote de popularité de Donald.

Mais, ce jeudi 14 septembre, le président des Etats-Unis s’est rattrapé en renvoyant une nouvelle fois dos à dos les suprémacistes blancs et les contre-manifestants antiracistes.
« Je pense qu’à la lumière de l’arrivée des Antifas, si vous voyez un peu ce qui se passe de ce côté-là, vous avez aussi des mecs plutôt méchants de l’autre côté », a-t-il lâché. Il fait ici allusion à un groupe d’anti-fascistes vêtus de noir et masqués qui  avait violemment pris à partie ses partisans et des militants d’extrême-droite à Berkeley, en Californie le 28 août.

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