C’est un revers judiciaire pour Karim Benzema. Lundi, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’attaquant du Real Madrid. Ce dernier contestait la loyauté de l’enquête sur l’affaire, dans laquelle il est mis en examen, du chantage à la sextape de Mathieu Valbuena en 2015.
Les avocats de Benzema espéraient que le tribunal enterrerait l’accusation qui tourmente sa carrière en sélection nationale depuis 2015 pour sa participation présumée à une tentative de chantage à son coéquipier d’alors de l’équipe nationale, Matthieu Valbuena sur une sex tape, mais le tribunal siégeant lundi a jugé que les enquêteurs n’avaient pas utilisé des moyens illégitimes pour obtenir des preuves, contrairement à ce que la défense du joueur avait soutenu dans son appel.
Ses avocats ont fait valoir que les preuves obtenues par les procureurs n’étaient pas valables parce qu’elles avaient été obtenues à tort, mais avec cette nouvelle décision, Benzema devra comparaître devant le tribunal.
Pour rappel, le footballeur Mathieu Valbuena avait porté plainte en juin 2015 s’estimant victime d’une tentative de chantage après avoir reçu un appel l’informant de l’existence d’une sextape dans laquelle il apparaissait. Karim Benzema, mis en examen pour « complicité de tentative de chantage » sur son ancien coéquipier en équipe de France, contestait les méthodes d’enquête d’un policier qui est intervenu sous couverture dans ce dossier.
Benzema, qui a été arrêté par la police au début de l’enquête, a fait des commentaires incriminants à l’encontre de Valbuena au cours de la saga qui l’ont conduit à être accusé de « complicité de tentative de chantage et de participation à une association de malfaiteurs prévoyant une infraction passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins cinq ans.
Benzema n’a pas joué pour la France depuis que les allégations contre lui ont été rendues publiques en 2015, le président de la Fédération française de football (FFF) Noel Le Graet ayant récemment exclu un éventuel retour pour le joueur de 31 ans.
