Côte d’Ivoire : Le cerveau présumé de l’attaque de Grand-Bassam arrêté ?
Il a été rapporté que les forces françaises de l’opération Barkhane auraient arrêté dans le nord du Mali le présumé cerveau de l’attaque meurtrière de Grand-Bassam, du 13 mars 2016 en Côte d’Ivoire. Ce rapport est de Radio France International en abrégé RFI. Les autorités françaises et maliennes n’ont cependant pas encore confirmé de manière officielle cette information. RFI tient cette information d’une source proche du dossier.
La source encore inconnue, explique que « très récemment l’individu a été localisé au sud de Gao, vers la localité de Gossi, rapporte Serge Michel, correspondant de RFI à Bamako. Ses va-et-vient étaient surveillés avant son arrestation. Il avait effectué un séjour en Algérie, les services secrets maliens suivaient ses traces. Ils ont alerté l’armée française qui a envoyé des éléments sur place pour, je cite, ‘cueillir l’individu’ qui, selon nos informations, s’appelle Mimi Ould Baba Ould Cheikh. L’homme arrêté est, ce jeudi 12 janvier, toujours aux mains de l’armée française dans le nord du Mali ».
« Supervision de l’attaque »
D’après les informations de RFI, le suspect arrêté aurait reconnu « avoir supervisé l’attaque, organisé le transport des exécutants ainsi que celui des armes du Mali vers la Côte d’Ivoire et la mise en route du véhicule des présumés jihadistes. » Rappelons qu’au moins 22 personnes, dont trois membres des forces ivoiriennes, ont été tuées durant l’attaque contre la plage de Grand-Bassam. L’assaut avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il s’en était suivi des investigations et plusieurs interpellations mais jusque là, l’affaire est restée sans suite concluante.
« Un présumé cerveau des opérations avait déjà été interpellé »
Ce qui constituerait un rebondissement dans l’attentat de Grand- Bassam n’est pas vraiment une surprise. En effet, ce n’est pas la première fois qu’un responsable présumé de l’attaque de Grand-Bassam est arrêté au Mali. En avril 2016, un homme présenté comme « l’une des têtes pensantes de l’attaque », avait été interpellé par les services de renseignement maliens.