Le président Russe veut disposer d’une autorisation dûment signée par les autorités de la République de Centrafrique pour survoler l’espace aérien. Par le biais de son ministère des Affaires, son pays a introduit une demande en l’espèce. Ce qui ne va pas tellement plaire à la France.
Vladimir Poutine n’est pas en Centrafrique pour rigoler et il entend le démontrer à ceux qui au sein de l’establishment français croit encore que ce pays restera à jamais leur pré-carré. Alors que le pays fait face à des mouvements armés dont les accointances avec Paris sont de plus en plus visibles, Poutine veut renforcer sa présence à Bangui.
Pour ce faire, son ambassade en Centrafrique s’est pliée à une formalité diplomatique dont raffole la Russie dans ses relations avec ses alliés. Comme en Syrie, Poutine qui est très à cheval sur les principes a demandé une autorisation en bonne et due forme, pour disposer de l’espace aérien centrafricain.
Il s’agit d’une autorisation pour décoller et atterrir, en plus d’un survol de tout le territoire sur une période définie dans le courrier de l’ambassade russe. L’armée de l’air russe veut en effet disposer, pendant 17 jours, de l’aéroport international de Bangui pour les activités du ministère de la Défense.
Vu les relations entre les deux pays, c’est un truisme que d’affirmer que cette demande déposée le 11 janvier 2021 aura une suite plus que favorable. Les manœuvres de l’aviation russe sont une réponse politique et militaire à la France dont l’aviation survole la Centrafrique à sa guise. La Guerre Froide avec la Russie rentre dans une autre phase.