En Centrafrique, des éléments de la Garde Présidentielle ont ouvert le feu sur une patrouille de Casques Bleus qui s’approchait de l’aéroport. On dénombre de nombreuses victimes dans le camp des soldats onusiens. Que s’est-il passé ?
La Garde présidentielle centrafricaine a tiré sur des Casques Bleus vers le secteur de l’aéroport de Bangui, apprend-on. La Mission des nations unies en Centrafrique (Minusca) explique l’incident par un communiqué. Selon ce communiqué, la Minusca note qu’« arrivés le 1er novembre à l’aéroport international de Bangui M’Poko, dans le cadre de la rotation périodique et du déploiement des troupes en RCA, et en direction de leur base, les éléments de l’Unité de Police Constituée égyptienne ont essuyé des tirs nourris de la garde présidentielle ».
Le bilan de ces tirs est lourd. En effet, au moins 10 casques bleus égyptiens ont été blessés. La Minusca insiste sur le cas de deux soldats dont la santé inquiète. Ils ont été grièvement blessés par les tirs de la garde présidentielle. Du côté centrafricain, aucune réaction sur ledit incident pour l’instant.
Lire aussi: Exclusif/ Beugré Mambé, gouverneur d’Abidjan, vient de perdre sa femme
En fuyant les tirs des soldats centrafricains, le convoi pris pour cible aurait heurté une femme qui a perdu la vie. Dans son communiqué, La MINUSCA dit condamner avec force une attaque jugée délibérée et inqualifiable. D’ailleurs, les Casques Bleus annoncent avoir lancé une enquête pour comprendre le ressorts de cette fusillade. La crise en Centrafrique a pris un autre tournant depuis l’arrivée de l’aide militaire russe.