CEDEAO: une réunion pour étudier les implications de l’adhésion du Maroc…Le Nigeria absent!
En juin dernier, lors d’un sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Monrovia au Libéria, le Maroc avait formulé la demande de rejoindre l’organisation auprès de la présidente en exercice Ellen Johnson Sirleaf. Le lundi 24 juillet, l’organisation s’est réunie au Nigeria pour étudier l’impact de l’adhésion du Maroc, a déclaré l’un des responsables.
Un mois après le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, le pays a exprimé en juin dernier, auprès de la présidente du Liberia et présidente en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Ellen Johnson Sirleaf, sa volonté d’intégrer l’organisation régionale en tant que membre à part entière.
Dans un communiqué du royaume du Maroc, il a été expliqué que cette volonté intervient dans le cadre de la politique africaine du Roi Mohammed VI, qui a conduit au retour du Maroc au sein de l’Union Africaine. Cette volonté traduit également la vision du royaume de l’intégration régionale comme base du décollage économique de l’Afrique.
Le Nigeria hôte, mais pas représenté
Une réunion pour étudier les implications du Maroc a eu lieu, lundi 24 juillet. Elle fait suite à l’accord de principe donné par les dirigeants de la CEDEAO à la demande du Maroc. Le Nigeria qui abritait cette réunion, n’a cependant pas envoyé de délégation de haut niveau, à cause de l’ordre du jour consacré à l’étude de la candidature du Maroc.
En effet, le gouvernement nigérian subirait en ce moment la pression de plusieurs lobbies nigérians et d’une organisation d’ambassadeurs à la retraite, pour qu’il rejette la demande d’adhésion du Maroc à cause de la crise du Sahara occidental et la distance géographique du royaume chérifien.
Pour le Nigeria et comme plusieurs autres pays, le Sahara Occidental est une nation indépendante. Pourtant, le Maroc considère qu’il fait partie de son territoire.