Récemment décriée comme partiale, par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Commission électorale indépendante ivoirienne est sous les feux des projecteurs. En effet, elle a à charge l’organisation des élections législatives de décembre 2016.
L’Union africaine a donc dépêché pour ce processus, une mission d’observation avec à sa tête Mme Catherine Zamba-Panza, l’ancienne présidente durant la transition en Centrafrique.
Cette mission qu’elle conduit sera en terre ivoirienne dans le cadre des législatives du 18 au 23 décembre 2016. Elle est composée de diplomates, de parlementaires panafricains, de responsables d’organes de gestion des élections et des membres d’organisations de la société civile africaine et de personnalités de 20 pays africains. Au total c’est une équipe d’une quarantaine de personnes qui sera présente sur le territoire ivoirien.
L’observation du scrutin portera sur la campagne électorale, les opérations de vote et de dépouillement des voix le jour du scrutin et l’environnement post électoral. De plus, la mission aura à rencontrer les différents acteurs des élections notamment les autorités politiques, les candidats, les institutions électorales, les médias, les organisations de la société civile ivoirienne, les forces de l’ordre etc. La mission rencontrera également d’autres missions d’observation présentes pour le scrutin.
La Mission fera une analyse indépendante, objective et impartiale du scrutin. Chose rassurante vu le parcours de celle qui en assure la direction. En effet, Catherine Samba-Panza, 62 ans est bien connue pour son courage et son objectivité. Non affiliée à un quelconque parti politique, cela lui a valu en Centrafrique, le soutien de plusieurs masses. Elle a durant son mandat du 23 Janvier 2014 au 30 Mars 2016 durant la durée de la transition, travaillé au désarmement des miliciens anti-balaka et ex séléka.
Ce qui rassure l’opinion publique sur la qualité du travail qu’aura à abattre la mission de l’Union africaine.