CAN 2023 / Les Eléphants sévèrement battus par la Guinée Equatoriale espèrent encore
Les Eléphants de Côte d’Ivoire n’oublieront pas de si tôt leur match contre le 11 national de la Guinée Equatoriale. Le match comptant pour une qualification directe en 8e de finales a viré au cauchemar pour les Ivoiriens. Sur leur propre terrain et devant leurs supporters, ils ont été copieusement laminés par une équipe qui a su déjouer tous les pronostics. Les Ivoiriens n’ont plus leur destin en mains…
La Guinée Equatoriale a frappé un grand coup le lundi 22 janvier 2024 en laminant les Eléphants de Côte d’Ivoire. Dans un match maitrisé tactiquement les Equato-Guinéens ont pris leur temps pour faire boire la tasse aux Ivoiriens. Des Ivoiriens à la rue et dont les supporters s’accrochent désormais aux chimères pour espérer accéder au second tour. Et pourtant, tous avaient cru à une balade de santé face à la Guinée Equatoriale. Sur le papier, les deux pays ne peuvent rivaliser.
Mais le football d’aujourd’hui a ses réalités. Et les Ivoiriens l’ont appris à leurs dépends. Une désillusion qui plonge tout un pays dans une douleur indescriptible. Si on peut aisément comprendre la frustration des supporters et autres amoureux des Eléphants, force est de reconnaitre que cette équipe n’est pas vraiment taillée pour mener de grandes batailles. En effet, tout le monde, mêmes les néophytes au football, a pu voir que la Côte d’Ivoire n’avait ni âme ni équipe. Cet assemblage de joueurs ne pouvait espérer mieux que cette bérézina. Les Eléphants étaient plus lourds que leurs poids.
Techniquement, ils n’avaient pas de génie créateur au milieu. Les trois milieux défensifs alignés n’ont pu contenir la fraicheur des Equatoguinéens dans l’entrejeu. Ces derniers n’ont pas eu de peine à les épuiser et les passer comme dans un moulin. Devant, c’était pire. Des attaquants qui se cherchent et qui jouent pratiquement sur le même côté en l’occurrence Diakité et Pépé. A ce niveau, il est à se demander ce qui se passe dans la tête de Gasset. Comment peut-on avoir dans son équipe Konaté Karim, attaquant de pointe racé, renard des surfaces, deux fois meilleurs buteur du championnat ivoirien et qui aligne des buts à Salzbourg en Autriche et le clochardiser sur le banc ?
Pépé en pointe, c’est aussi une invention de Gasset qui visiblement ne sait pas à quel se vouer. En défense, c’était une passoir. Les 4 buts encaissés témoignent à souhait de la solidité défensive ivoirienne. En définitive, la Côte d’Ivoire n’a eu que ce qu’elle mérite. Car depuis le début du tournoi, il faut mettre de côté tout chauvinisme et reconnaitre qu’elle n’a pas le niveau. Sans style, sans âme, elle espère aujourd’hui en des résultats défavorables ici et là pour figurer au second tour. C’est une honte. Mais avec le football, on est jamais au bout de nos surprises. En 1992, l’ équipe repêchée du Danemark des Fleming Polsen a fini par remporter l’Euro.