Samedi, le président de la Confédération Africaine de football (CAF) semblait douter des capacités du Cameroun à organiser la CAN 2019.
Mais la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) ne compte pas céder aux caprices de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.
“A ce jour, je peux vous confirmer, avec le standard et le cahier de charge qui est en place, aujourd’hui, aucun site au Cameroun n’est disposé à accueillir la CAN”, déclarait Ahmad Ahmad, le président de la CAF, lors d’une visite à Ouagadougou.
Des propos qui ont suscité la grogne des Camerounais.
La FECAFOOT n’a pas tardé à répliquer à travers un communiqué pour rappeler à l’ordre l’instance dirigeante du football africain.
“La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a pris connaissance avec une profonde consternation des récentes déclarations du président de la CAF selon lesquelles, en l‘état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la CAN”, a déclaré la Fédération dans un communiqué de presse publié lundi.
Pour les dirigeants du football camerounais
La CAF ne peut douter publiquement des capacités du Cameroun à organiser la CAN 2019, au regard de “l’excellente organisation de la CAN féminine 2016 (qui) a valu au Cameroun, outre une lettre de félicitations de la CAF, le prix “Coup de Cœur du Jury” décerné en avril 2017 à Cannes, lors des Heavent Award, cérémonie qui récompense les meilleures prestations événementielles à travers le monde”.
D’ailleurs, rappelle la FECAFOOT, cette polémique n’a aucune raison d‘être, encore que la première mission d’inspection de la CAF prévue du 20 au 28 août n’a pas encore effectué le déplacement au Cameroun.
Le Cameroun a lancé, sur la base du premier cahier des charges de la CAF, “un vaste programme de construction et de réhabilitation de ses infrastructures sportives évalué à des centaines de milliards de Francs CFA”, selon la Fécafoot qui assure que l’essentiel des stades seront prêts d’ici fin 2018. Un programme dans lequel l’accompagnent des “pays amis” dont la Turquie, l’Italie et la France.
Emeraude ASSAH