A quelques jours du démarrage de la CAN 2017, les préparatifs vont bon train au sein des différentes équipes qui prendront part à la fête du ballon rond en Afrique. Mais, au Gabon, tout porte à croire que le Comité d’organisation veut faire traîner les choses.
Pourtant, il n’y a pas longtemps, le même comité assurait que les stades retenus pour l’édition du Gabon, prévue du 14 janvier au 5 février, afficheront complet.
A ce jour, on apprend que le stade d’Oyem, l’une des villes retenues pour abriter la compétition n’est toujours pas prêt. Ce stade accueillera les matchs des Lions de l’Atlas, le premier match des Eperviers du Togo, le 16 janvier prochain, logé dans le groupe C avec la Côte d’ivoire, la RDC et le Maroc.
Les travaux du stade ne vont pas si vite. Beaucoup de choses restent à faire. Ce qui fait naître des inquiétudes.
Selon la ministre des Sports, Nicole Assili, les vestiaires, les escaliers et d’autres allées du stade n’ont toujours pas été terminés. Elle a de même déploré l’absence d’eau et d’électricité dans le stade d’Oyem.
Le joyau accuse un sérieux retard qui commence à faire le chou gras des journaux marocains. Assabah dans son édition de ce jour, s’interroge : « Après avoir été contraints de devoir loger dans un hôtel à Bitam, distant de 60 km d’Oyem, où se dérouleront les matchs du Maroc, les Lions de l’Atlas vont-ils jouer dans un stade dont les travaux sont encore loin de toucher à leur fin »?
Le journal fait savoir que le comité en charge de l’organisation de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait été « surpris par l’état où se trouve le stade d’Oyem après leur avoir été livré par la société de construction chinoise ».
Yao Junior L