CAN 2017

CAN 2017-RDC-Ghana et Egypte-Maroc : Derniers quarts de finale

Et si c’était un coup des Ghanéens pour atteindre leurs adversaires au moral ? Une fausse rumeur a couru ce dimanche 29 janvier 2017 à Libreville. Elle faisait état du décès de l’adjoint de Florent Ibengue. Il n’en est évidemment rien. Le milieu de la presse n’en a pas été moins secoué. Léopards-Black Stars, troisième match des quarts de finale à Oyem.

Les Congolais ont fait un sans-faute ou presque pendant le premier tour. Ils ont pris 7 points sur 9 possibles. Ils ont marqué six buts et encaissé seulement trois. Ils ont dans leurs rangs, le meilleur buteur du tournoi, Junior kabananga avec trois buts. L’équipe de Florent Ibengue est finalement l’une des plus régulières en Afrique. Deux CAN consécutives où elle atteint le cap des quarts de finale.

Elle a commencé à Oyem. Elle y reçoit Des Ghanéens qui ont terminé le premier tour par une défaite face à l’Egypte mais plus encore, a perdu son capitaine emblématique, Assamoi Gyan, blessé. Le Ghana y est allé à petit pas. 1-0 face à l’Ouganda et 1-0 face au Mali. Puis une défaite devant les revenants Pharaons. Les frères Ayew essaient de porter l’équipe. Avec un Christian Atsu performant. Mais l’ensemble n’a pas encore atteint son explosivité. Au contraire de son adversaire des quarts de finale.

Au plan tactique, le Ghana évolue avec une forte densité au milieu, laissant seul en pointe un attaquant. Mais la projection ultra-rapide des couloirs en phases offensives, les centres ou retraits qui viennent soit du couloir gauche, soit du couloir droit, perturbent le bastion défensif adversaire.

Sauf que les joueurs ghanéens sont peu efficaces dans la finition. Florent Ibengue est lui, très prudent. Il donne l’impression de laisser l’initiative de jeu à l’adversaire et profiter de longs ballons, des contre-attaques. Cela lui réussit pour le moment. Il connait en plus ses éléments et tirent le maximum d’eux.

Florent Ibengue a décidé de jouer en 4-3-3 face au Ghana. Avec notamment, Mubele, Mbokani et Junior  Kabananga en attaque. Au milieu, il a fait confiance à Mulumbi, Kebano et Mbemba Chancel. Sa défense est construite autour de Issama, Tisserand, Bope et Lomalisa. Le gardien du TP Mazembe, Matampi garde les perches.

Egypte-Maroc

Un match de quarts de finale inattendu. Les observateurs n’étaient pas nombreux à miser sur l’Egypte et sur le Maroc. L’Egypte a connu au plan national, des difficultés à la fois sportives et extra-sportives. Elle était absente aux trois dernières phases finales. Son retour sur la scène africaine a été vivement salué.

Tous ceux qui attendu un démarrage des Pharaons au diésel ont vite déchanté. L’équipe a montré de la solidité et de l’efficacité. Elle sait comme toujours, amené ses adversaires au point d’usure et faire le break. Le Ghana et l’Ouganda l’ont appris à leurs dépens. Seul le Mali lui a résisté. Face aux Pharaons, des Lions de l’Atlas.

L’entraîneur des Marocains, le Français Hervé Renard dénonçait avant le début de la compétition, l’impatience des supporters. Il ne s’expliquait pas la passion de ceux-ci alors que disait-il, *« l’équipe n’a pas les moyens de ses ambitions.* ». Et puis les Marocains, sans être extraordinaires, ont pris le meilleur sur le Togo puis sur la Côte d’Ivoire.

                                                                                                                                     Fernand Dedeh

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