Cameroun : un usurpateur d’identité à la Présidence de la République mis aux arrêts
Eyafa Jacques Calvin c’est le prisonnier camerounais qui se faisait passer pour Monsieur Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du cabinet civil de la présidence en vue d’entrer en contact avec le président du Niger.
Les faits remontent au 4 mai dernier. Monsieur Eyafa a utilisé le numéro ‘’699455106’’ pour joindre l’ambassadeur du Niger en France. Il demande ainsi à ce dernier de lui transmettre le numéro du président de la République du Niger parce que c’est le président Paul Biya qui voudrait lui parler. Ce que l’amassadeur Nigérien exécute sans se poser de question.
D’après les enquêtes de la police Camerounaise, Monsieur Eyafa a « appelé l’ambassadeur du Niger en France, se faisant passer pour le Directeur du Cabinet civil du Cameroun et voulant avoir le numéro de son homologue nigérien. Ce que l’Ambassadeur lui a donné sans désemparer, tout en l’annonçant auprès du Directeur du Cabinet du Président nigérien ».
C’est en se servant d’un appareil de géolocalisation qu’il a été découvert que le numéro qui avait appelé la présidence du Niger se trouvait dans la prison centrale de Kodengui. Toujours d’après les enquêtes, Monsieur Eyafa n’est pas à son premier forfait. Il purgeait déjà une peine de prison pour faux en écritures publiques et authentiques et escroquerie aggravée.
Ce 10 Mai 2021, Monsieur Eyafa Jacques Calvin alias Samuel Mvondo Ayolo a été présenté à la presse dans l’enceinte de la Direction générale à la Sureté nationale (Dgsn).
Se tenant debout à l’aide de ses deux béquilles, ce camerounais de la cinquantaine révolue, s’est servi de l’identité du Directeur du cabinet civil de la présidence de la République pour entrer en contact avec le président du Niger peut-être pour une tentative d’escroquerie.
L’exploitation de son téléphone a permis de découvrir qu’il a fait plusieurs victimes dans les chancelleries et les organisations rattachées aux Nations Unies. Des hommes d’affaires se comptent également parmi ses victimes.
L’homme attendait très prochainement un virement de 300 000 euros soit 195 millions de Fcfa d’une Ong américaines. Eyafa Jacques est donc poursuivi pour usurpation de titre et d’identité.
Les cas d’usurpation d’identité des personnalités sont de plus en plus légion. L’officier de police judiciaire, Vincent de Paul Meva, appelle à redoubler de vigilance.
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