On croyait M Nzouessa mort, le 02 février 2016 . En ce moment, il se trouve à Yaoundé pour des examens cérébraux, pour avoir reçu en plein visage un coup de machette venant d’un élève de la première F3. Cet élève se fait appeler Djisse Kami. A cause de la violence du coup, les élèves et encadreurs ont envahi la cour de l’hôpital du district de Bangangté pour assister en direct à l’attaque de celui que certains appellent « monsieur discipline ».
En effet, d’après le témoignage de ses camarades, l’indiscipliné regardait avec mépris l’enseignant pendant le cours, Djisse Kami perturbait si bien que le prof lui a intimé de sortir de la salle de classe. Alerté, M Nzouessa est venu en renfort dans la classe, mais très malheureusement, s’est retrouvé à l’hôpital après ce coup de machette fatal.
Ses camarades expliquent qu’il avait dans son sac, une machette, un poignard et des lames de rasoirs, alors que le cours de travail manuel n’était pas au programme.
Informé, le préfet de Ndé Samuel Ernest Christian Ebellé, et tout son état-major, Ebo’o Serges procureur de la République près des Tribunaux de Bangangté, sont venus s’enquérir de la situation.
Après un profond diagnostic et échanges entre les autorités et les médecins, le préfet est allé calmer les élèves en furie. De ces échanges, il est ressorti que la victime est hors de danger.
« Vous le retrouverez en classe ou au bureau dans les prochains jours. Je ne le dirai jamais assez, la jeunesse est un modèle, face à toute situation, vous allez le démontrer. Il est inconcevable que de tels actes soient posés par un élève. Dans le cadre de vos causeries éducatives, fraternelles ou amicales, c’est à vous de savoir vous auto-éduquer. Au-delà des enseignements qu’on vous donne à l’école, vous devez incarner les valeurs de paix et de tolérance », a conseillé le préfet aux élèves présents.
Et d’ajouter, « Ce que nous avons vu ce matin est un bel exemple d’intolérance qui est un cas isolé et marginal. Nous allons veiller à ce que ce cas soit mis hors d’état de nuire, c’est d’ailleurs le sens de la présence de monsieur le procureur ici. La rigueur de la loi va s’abattre sur lui, je voudrais donc vous inviter à regagner vos salles de classes respectives tout en vous souhaitant bonne fête de la jeunesse par anticipation ».
Djousse Kami a été arrêté dans une brousse par ses camarades, quand il tentait de s’enfuir, et ont décidé de l’exposer dans toute la ville. Les forces de l’ordre sont venues l’arrêter après qu’une vive bagarre s’est déclenchée entre les élèves et les amis du malfrat venus en moto à sa rescousse. Il séjourne désormais dans la cellule en attendant le jour où il sera déferré. De sources concordantes, Djisse est un repris de justice. Il n’est pas à son premier coup. Il l’avait déjà fait à Bafoussam où il est passé par la prison. Son père a payé la caution pour qu’il sorte de prison.
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Source : http://www.africapresse.com