Visiblement, le grand dialogue national organisé par le président de la République Paul Biya et présidé par le premier ministre John Ngute n’a pas répondu aux attentes dans la zone anglophone. La preuve en est que les tensions restent vives de ce côté du Cameroun.
Beaucoup vont jusqu’à prédire une ingérence étrangère alors que d’autres parlent d’une intrusion des anglophones dans les différentes capitales du pays. Même si ces hypothèses sont à prendre avec des pincettes, il ne faut pas les écarter totalement puisque la violence a franchi les limites de l’intolérable. Le dernier fait marquant qui l’atteste c’est l’odieux crime de la gardienne de prison Florence Ayafor.
De retour d’un deuil familial, cette dame en tenue sera violée, humiliée avant d’être décapitée par un groupe de personnes dont les identités n’ont pas été révélées. La vidéo de cet acte horrible a été postée sur les réseaux sociaux. Une violence qui a choqué des milliers de camerounais.
De nombreuses personnalités de la république notamment Cabral Libii, Njoya Ajara ont fermement condamné ce crime crapuleux. Sur la scène médiatique, bon nombre de panélistes locaux accusaient les forces ambazoniennes.
Lundi dernier, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les ambazoniens ont condamnés ce crime et sont allés même un peu plus loin. Ils ont présenté trois suspects du meurtre de Florence Ayafor.
