Les ruptures d’antirétroviraux (ARV) contre le VIH/SIDA avaient atteint un taux de 42,6% au Cameroun. Semaine dans la période allant du 14 au 18 mars 2016 contre 0% la semaine d’avant, selon les résultats d’une enquête publiée mercredi par l’association Treatment Access Watch (TAW), rapporte APA.
Dans le même temps, l’ONG signale que 26,3% des centres ont connu l’indisponibilité des compteurs CD4 qui permettent de faciliter le maintien des malades du Sida dans le circuit de soins et de prise en charge.
Selon TAW, le nombre de centres de prise en charge appliquant des surcoûts pour les examens de suivi biologiques (bilan d’orientation, bilan pré thérapeutique, bilan de suivi) a pour sa part atteint une moyenne de 53,9%.
Les coûts exigés atteignent ainsi des montants de l’ordre de 8500 FCFA pour le bilan d’orientation, 30.000 FCFA pour le bilan pré-thérapeutique et 37.500 FCFA pour le bilan de suivi.
Pourtant, selon une décision gouvernementale datant d’octobre 2009, les coûts subventionnés sont, par semestre, fixés à 2500 FCFA pour le bilan d’orientation et 500 FCFA pour le bilan pré-thérapeutique et 3000 FCFA pour le bilan de suivi biologique.
Au Cameroun, pays de 22 millions d’habitants et où selon l’ONUSIDA 660.000 personnes vivaient avec la maladie en 2014 pour un taux de prévalence 4.8% chez les adultes de 15 à 49 ans, les ruptures d’ARV sont récurrentes depuis 2013.