Cameroun: Mgr Kléda exprime ses regrets, son remède anti-covid rejeté par les hôpitaux publics
Alors que ses remèdes auraient déjà guéri environ 3000 patients qui étaient atteints du coronavirus, l’archevêque de Douala a déploré le refus des hôpitaux publics d’appliquer l’Elixir Covid et l’Adsad Covid aux patients atteints de la maladie.
Il faut dire que l’Elixir-Covid et l’Adsad Covid sont les deux médicaments que Mgr Samuel Kléda a conçu à base de plantes naturelles et que le patient est tenu de consommer simultanément pour guérir du coronavirus.
C’est au cours d’un point de presse animé en fin de semaine dernière que l’archevêque de Douala a fait part non seulement du bienfait des produits qu’il propose comme recette pour guérir du coronavirus mais aussi, n’a pas manqué de souligner ses regrets quant au refus des hôpitaux publics d’administrer ses médicaments aux malades.
« Vous avez un arbre de la savane, son nom c’est Triquillia Hermetica, qui pousse depuis l’Extrême-Nord jusqu’au niveau de Meiganga à peu près. Il est très utilisé dans la pharmacopée traditionnelle. Le deuxième produit porte le nom de Adsad Covid. J’ai choisi comme symbole une variété d’aloe, en français c’est aloes, quand nous donnons le nom botanique c’est aloe. On dit aloe Vera parce qu’il y a des milliers de variétés d’aloe ou d’aloès. », a déclaré le prélat et tradithérapeute camerounais
L’homme de Dieu a par ailleurs précisé qu’il étudie les propriétés des plantes depuis 30 ans.
Toutefois, l’archevêque de Douala n’a pas caché ses regrets face à l’attitude des hopitaux publics:
« Mais je regrette une chose, parce que certains médecins, surtout dans les hôpitaux publics, refusent que le traitement soit appliqué à leurs patients. Ils ont pleinement le droit mais, c’est pourquoi je me tourne vers le gouvernement, vers nos autorités pour que ce problème soit résolu », a fait savoir Mgr Kleda avant de trouver une raison qui pourrait justifier cela:
« Pour les hôpitaux publics, il faut être clair, les produits ne sont pas déposés là-bas. En y réfléchissant, je me dis qu’ils n’ont pas reçu l’autorisation de leur hiérarchie d’appliquer ces produits. »
Comme quoi, la logique mercantiliste et l’affairisme semblent toujours l’emporter sur les priorités de santé publique.
Crédit photo: actucameroun