Poursuivi pour avoir m*sturbé des mineurs afin obtenir leur semence, un promoteur de centre de santé répond de ses actes devant le tribunal. Selon les plaignants, il est accusé d’avoir prélevé pendant des années du sp*rme des mineurs ? Sera-t-il reconnu coupable des charges qui pèsent contre lui ? L’affaire, pendante au tribunal de première instance de Ndokoti, a été renvoyée au 28 janvier prochain.
En effet, tout a été mis au grand jour au mois d’octobre 2015, lorsque Brigitte K. va confronter le suspect, propriétaire d’un centre médical du côté de « Village », au lieu-dit première entrée Cogefar. Âgé de 20 ans, son fils a fini par lui avouer un surprenant manège, alors qu’il revient de ladite structure sanitaire où sa mère l’avait envoyé pour des crampes. Selon le témoignage du fils, cela fait plus de quatre ans qu’il se fait masturber par le sieur T., qui recueille son sp*rme par la suite à des fins inconnues.
Après la plainte de dame Brigitte contre le sieur Paul T, les langues se délient et d’autres victimes se font connaître. Au total, c’est près d’une quinzaine de garçons qui auraient subi le « traitement » de Paul T. depuis des années. « Depuis vingt ans qu’il a ouvert son centre », mentionne la mère d’un des jeunes, dépassée. Elle ajoute : « Quel que soit le mal que l’enfant avait, paludisme, céphalées, il les soumettait à ce soi-disant test de fertilité pour savoir s’ils peuvent avoir des enfants plus tard. » L’affaire finit donc au tribunal.
Pendant cet intervalle de temps, quelques enfants se sont rétractés et au final ils ne sont plus que neuf dont les droits sont défendus. De son côté, le prévenu affirme n’avoir rien à se reprocher, continuant à nier les faits.
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Source : Africapresse.com