Il y a de cela plusieurs mois, que les employés des ex-sociétés d’État liquidées ou restructurées observent un mouvement de grève à Yaoundé devant la façade principale du ministère des finances. Ils sont composés en majorité des personnes du troisième âge.
Comme de tradition ils décident de se faire entendre à leur lieu habituel mais à la seule différence cette fois si en occupant la voie publique. Malheureusement à leur grande surprise ils ont reçu la visite des éléments de la police souligne La Nouvelle Expression « Police a molesté sur ces vieillards ». Le reporter du journal descendu sur les lieux décrit la scène : « Coups de pieds et de matraques pour certains, menottes et direction la fourgonnette pour d’autres, poursuite des grévistes ».
Voici le témoignage anonyme d’un gréviste qui se confie au quotidien la nouvelle expression
«Le sous-préfet de Yaoundé 1er est venu avec une note du gouverneur qui a demandé de libérer la chaussée. Suite à notre refus, nous avons été tabassés avec des matraques, poursuivis et trois de nos camarades ont été embarqués au commissariat central N°1».
Il est à rappeler selon la nouvelle expression que :
« grève perdure depuis plus de 26 ans, face aux multiples atermoiements du gouvernement pour régler cette situation ». Des revendications résumées par un autre gréviste : «Pour la prime de reconversion, l’État a dit qu’on devait payer à chaque compressé 12 mois. Dernièrement ils ont payé trois mois, soi-disant avec un protocole d’accord, qui n’était contresigné ni par un ministre, ni même un juge. C’était une duperie, un vol. L’État a licencié des gens et ne veut pas payer leurs congés, leurs états d’agencement depuis 26 ans. Moi particulièrement, je réclame à l’état, une somme de4 500 000 Fcfa».
Qu’en pensez-vous ?
Source : camerinfo.net