On compte au bout des doigts les quartiers de la capitale économique qui peuvent se vanter d’avoir de l’eau potable et en permanence. Le plus souvent, les populations sont obligées de parcourir de longues distances ou se lever tard dans la nuit pour recueillir le précieux liquide, indique le quotidien la Nouvelle Expression.
Dans ses colonnes, le journal fait intervenir des résidents de Douala qui racontent leurs difficultés à obtenir de la bonne eau.
«Je suis dans ce quartier depuis 1973 avant on puisait l’eau à travers les bornes fontaines de la Snec installées presque partout dans le quartier. Depuis que cette entreprise camerounaise qui produisait et distribuait l’eau a été privatisé vers les années 1990, le problème d’eau a commencé. On partait chercher de l’eau dans les quartiers voisins comme Nilon ou Bonaloka pour boire. Aujourd’hui c’est le même scénario qui se vit»,
relate Blaise Oumbé, un habitant du quartier Brazzaville à Douala.
En parcourant l’article, on apprend que Blaise
«est obligé de marcher des kilomètres pour s’approvisionner. Et, c’est dans les quartiers voisins comme Sobom, Nilon, ou Bonaloka et parfois Ndokotti qu’il va avec les habitants de ce quartier s’approvisionner».
C’est exemple n’est pas un cas isolé dans une ville qui fait très souvent face à des épidémies de choléra.
«Elie Tcheumeuleu habite le quartier New-Town Aéroport III dans l’arrondissement de Douala 3ème depuis 1987depuis environ neuf ans, il affirme n’avoir jamais entendu parler de la Camwater et de la camerounaise des eaux(Cde). Depuis 2006, il se ravitaille dans les forages comme nombreux des habitants de ce quartier. Même si la qualité d’eau est douteuse, il dit ne pas avoir le choix puisqu’il n’a pas mieux. A côté de l’eau de forage, c’est dans les nombreux puits d’eau aménagés dans ce quartier que la plupart des populations s’approvisionnent en eau potable».
Cette situation perdure malgré les privatisations successives et les installations effectuées dans la ville. Les populations chanceuses, se ravitaillent grâce à des puits et forages souvent aménagés avec l’appui des organismes internationaux.
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Source : camer-info.net