Cameroun: « Jean Pierre Saah était à la fois un démon et un dieu »
Les témoignages des artistes et musiciens ne désemplissent pas depuis l’annonce du décès du célèbre producteur Jean Pierre Saah. Ce grand homme de culture a été récemment assassiné froidement dans son domicile à Douala au quartier bonabéri.
« Jean Pierre Saah était un grand homme. Sa mort est une grande perte pour la culture camerounaise. A son actif, il a produit des dizaines d’artistes africains. » a déclaré l’artiste camerounais Nkotti François qui a laissé couler une larme avant d’ajouter « Nous avons perdu un grand homme de culture »
Pour le chanteur François Misse Ngoh qui ne pouvait sécher ses larmes en apprenant l’assassinat de Jean Pierre Saah, a simplement dit « Le monde est méchant ».
Mais c’est le témoignage du journal Aurore Plus qui fait froid au dos. Le média disait dans sa récente publication sur Jean Pierre Saah: « La face cachée d’un démon ! ». En retraçant les circonstances de son assassinat tout laisse croire selon le média que Jean Pierre Saah menait une vie bien louche. Aux yeux des artistes, il était un « dieu » parce qu’il produisait tous les artistes sans exception. Mais derrière cette image divine, se cachait un « démon ».
Le média indique que « L’ex-producteur de musique et feyman international a été assassiné à Douala. Il a été étranglé dans sa forteresse. Ses bourreaux ont réussi à pénétrer la barrière haute comme un immeuble. Ils étaient entre 5 ou 7. Ils ont fouillé la maison de fond en comble, après avoir enfermé les autres occupants dans une pièce. Et ils sont repartis, sans être inquiétés, à bord d’un véhicule. Le vigile d’astreinte est aussi porté disparu. »
Une description qui laisse bien voir que Jean Pierre Saah aurait eu une vie pas du tout probe. Son assassinat laisse apparaître un règlement de compte dont il a été victime. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière dans cette affaire. Aux dernières nouvelles, les auteurs de ce crime crapuleux courent toujours.
Crédit photo: afrikmag