L’histoire se passe à Yaoundé. Le bébé de judith Viviane Djuala a été volé il y a quelques jours à l’hôpital de l’école de police. Le plus surprenant c’est que c’est dans une école de police que le bébé a été volé. Pourtant l’école de police est censée être un lieu où règne la sécurité, la vigilance et là où on sent protégé.
Mais au Cameroun, c’est tout le contraire. L’école de police est plutôt le lieu où il faut bien protéger un nouveau-né sinon il sera volé, c’est un lieu à craindre absolument par les femmes, si elles ne veulent pas voir leurs bébés dérobés.
Après avoir donné naissance à un garçon, sous l’effet de la fatigue et de la douleur, Judith Viviane va s’en dormir, question de reprendre des forces. C’est la sonnerie de son téléphone qui va la réveiller avec au bout de la ligne sa mère qui appelait pour la féliciter.
Lorsqu’elle raccroche le téléphone, son premier geste était de toucher son bébé qui dormait derrière elle. Mais à sa grande surprise, la couverture et la serviette avec lesquelles le bébé était recouvert sont sans bébé.
Ce sont les cris et les pleures de la dame qui vont alerter le personnel soignant et les autres patients internés. Tous vont se rendre vers la salle de Mme Djuala, et constater réellement le vol du bébé.
Selon la sœur de Judith, il n y a aucune sécurité dans ces lieux. On entre sans se faire identifier. « Depuis que je fais les tours ici, personne ne m’a jamais identifié ni interpellé ».
Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’un bébé soit volé à Yaoundé dans les conditions similaires. On se souvient que le bébé de mademoiselle Vanessa Tchatchou avait aussi été volé et jusqu’aujourd’hui il n’a pas été retrouvé.
Les femmes doivent redoubler de prudence lorsqu’elles mettent au monde un bébé