Cameroun: Une étudiante se suicide, la famille accuse…
La mort d’Ernesta Farrhel Abena, une étudiante, suscite une infinité de curiosité qui trouble l’esprit. Le week-end dernier, la jeune fille, habitante de yaoundé, s’est donnée la mort. Elle avait appelé tous ses créanciers pour s’acquitter de toutes ses dettes. L’étudiante de 19 ans, avait reçu quelques temps avant, de l’argent envoyé par sa mère qui vit en Belgique.
A 13 heures et demi, soit une heure avant sa mort, elle avait réglé le restant d’une facture de perfusion dont avait bénéficié l’enfant de sa cousine, absente. Le plus troublant, c’est que le jour de sa mort, Ernesta avait eu une brève discussion avec son père, l’inspecteur de police, Valentin Abena Nsoe Nguini, et qu’à l’issue de l’échange, l’étudiante avait alors dit à son père que « Dieu n’existe pas ». L’on ajoute que le policier était depuis des mois, impuissant devant les dérives, et les pratiques occultes auxquelles se livrait sa fille. A 14 heures et demi environ, elle s’est donnée la mort par suicide.
Une source familiale indique que la jeune fille fréquentait un cercle mystique depuis au moins, un an. Elle avait reçu d’un adepte, une fleur, ainsi qu’un document ressemblant à un livre peu ordinaire. D’après nos confrères de camer.be, le cercle que fréquentait la jeune fille était une loge bien connue au Cameroun. « Farrhel avait un livre que lui avait remis quelqu’un à l’hôtel Hilton de Yaoundé, avec une fleur. J’avais dans un premier temps cru qu’il s’agissait de la Bible. Mais, ayant un jour observé le livre de près, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un ouvrage de la Rose-Croix », déclare une source familiale avant d’ajouter : « J’avais moi-même, depuis ce jour-là, commencé à prendre progressivement mes distances avec elle, sans toutefois chercher à le lui faire savoir de manière ouverte ».
L’on confie qu’un jour en lisant le livre, la victime avait buté sur un passage codé, dont elle avait du mal à comprendre le contenu. Chose qui l’avait alors amenée à se confier à son oncle instituteur, le nommé Effa Nguini. L’étudiante en Licence professionnelle de Comptabilité à l’Istag, avait promis à son oncle de lui apporter ce livre pour avoir une explication de ce passage difficile. Finalement, elle n’avait plus tenu sa promesse.