Il y a quelques semaines, le réseau de défense des droits de l’Homme en Afrique Centrale accusait les forces de défense et de sécurité Camerounaise de « torture et d’exécutions de certains présumés membres de la secte terroriste Boko Haram en détention au Cameroun»
Dans un communiqué à la presse tenu le week-end dernier, le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary a tenu à préciser qu’en lieu et place d’un massacre de torture, il y a eu mort par suffocation.
Sur les 70 suspects interpellés, 25 présumés membres de la secte terroriste Boko Haram ont trouvé la mort parce qu’ils étaient étouffés et non à cause de la torture qui les avait été infligée par les forces de l’ordre et de sécurité Camerounaise.
Même si c’est une mort par étouffement, les forces de l’ordre et de sécurité ne devaient-elles pas prendre des mesures pour réserver aux présumés membres de Boko Haram les conditions de détention qui se conforment au respect des droits de l’Homme ? Un prisonnier de guerre qui abdique doit-il encore être tué?