Cacao: La Côte d’Ivoire et le Ghana échouent sur l’adoption d’un prix plancher
La Côte d’Ivoire et le Ghana ne sont pas parvenus à imposer un prix plancher aux industriels intervenant dans la filière cacao. La réunion qui a eu lieu à Abidjan, jeudi dernier, entre les délégations des deux pays et les industriels, n’a pas permis aux deux plus grands producteurs mondiaux de cacao d’obtenir le prix de 1,3 million de FCFA la tonne. Ivoiriens et Ghanéens a l’origine de 60% de la production, espéraient garantir à travers ce prix plancher, de meilleurs revenus aux planteurs, premiers maillons de la filière, mais les moins bien rémunérés.
Seulement 2% des revenus aux planteurs
Les planteurs ne perçoivent que l’équivalent de 2% des revenus liés à l’industrie cacaoyère. Et si le souhait des deux Etats n’a pas été exaucé, les discussions ont permis d’aboutir à un mécanisme. Comparé à celui en cours, il constitue une avancée notable pour les producteurs. Ce mécanisme de fixation de prix prend en compte la mise sur pied d’un différentiel de revenu de subsistance fixe. Cet outil prévoit le versement aux producteurs de 200.000 FCFA pour la tonne de cacao si les cours mondiaux tombent en deçà du prix plancher de 1,3 million de FCFA la tonne.
Un groupe de travail mis sur pied
Un groupe de travail a vu le jour au terme de la réunion d’Abidjan sur le cacao. Ce groupe qui est composé des pays producteurs, des industriels et des chocolatiers entre autres continuera les discussions en vue d’aboutir à une solution. Pour l’instant, le Ghana et la Côte d’Ivoire veulent améliorer les conditions de vie et les revenus des planteurs, à travers ce prix plancher. Pour les industriels, seule la loi du marché doit décider de ces revenus.
Hartman NCHO