Il s’agit bien d’un coup d’Etat au Burkina Faso. Un représentant des militaires putschistes a annoncé à la télévision burkinabé, la destitution du président intérimaire, Michel Kafando, et la dissolution du gouvernement.
En fin de matinée, Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major et bras droit de Blaise Compaoré, a été nommé président du Conseil national de démocratie (CND) par les putschistes, devenant de fait le nouvel homme fort du pays.
Les militaires ont ensuite annoncé la mise en place d’un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin, et la fermeture des frontières du pays. Le Quai d’Orsay a appelé les Français sur place à rester chez eux.