Burkina Faso : une école ravagée par un incendie
Le nord du Burkina Faso vient de connaitre un événement dramatique : une école a été incendiée alors que deux individus auraient été enlevés .
La scène s’est produite dans la province de Soum. L’établissement scolaire de Baraboulé, se trouvant à quelques encablures de Djibo a reçu la visite peu ordinaire de gens au dessein lugubre.
Dans la nuit du mardi 14 mars, au moment où les habitants sont plongés dans les bars de Morphée, après une journée de dur labeur, l’école B de Baraboulé a pris feu.
Il faut signaler que ce temple du savoir est sous une paillote. Comme rapporté par le site Burkina24.com, les origines de cet incendie demeurent encore inconnues.
Afin d’élucider la situation, les autorités burkinabé ont rapidement dépêché les forces de sécurité sur les lieux.
Mais, des voix s’élèvent pour accuser les terroristes qui ont déjà fait parler d’eux à travers des attaques armées.
Cependant, des habitants cités par la radio Oméga font savoir qu’ « il n’y a pas eu de coup de feu ni de perte en vie humaine ».
Une information provenant d’une autorité locale avait fait état de l’enlèvement de deux individus. Mais, elle s’est reprise, affirmant qu’il s’agissait d’une « fausse alerte ».
Les autorités sécuritaires non plus n’ont pas confirmé le rapt des deux individus.
La partie septentrionale du Burkina Faso est secouée ces temps-ci par des attaques répétées. Le 3 mars 2017, un groupe terroriste avait mené une attaque contre une école. Un enseignant a été abattu par ces terroristes. Un habitant avait également perdu la vie au cours de cette attaque.
Des enseignants avaient posé la craie, choisissant de déserter les salles de classe.
Cette situation inquiétante a fini par révolter les syndicats d’enseignants. Ces derniers ont organisé des manifestations pour protester contre l’insécurité grandissante et réclamer de meilleures conditions de sécurité.
Notons qu’en janvier dernier, des individus armés avaient fait irruption dans des écoles intimant l’ordre aux enseignants de ne plus divulguer le programme français. Ils leur ont donné l’ordre d’enseigner le Coran.