Burkina Faso-Affaire coup d’État manqué: L’étau se resserre autour de Djibril Bassolé
Alors que l’affaire des écoutes téléphoniques entre Djibril Bassolé et le président du parlement Ivoirien, Guillaume Soro, suit son cours judiciaire, de nouveaux éléments viennent alourdir les charges pesant sur l’ancien chef de la diplomatie Burkinabé, sous Blaise Compaoré.
Selon une source proche de l’enquête, relayée par Jeune Afrique, Djibril Bassolé aurait en effet rencontré à plusieurs reprises, avant le fatidique 16 septembre, de jeunes officiers putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Dans les jours qui ont suivi son arrestation plusieurs millions de francs CFA en liquide (une somme destinée, selon lui, à couvrir les frais de scolarité de sa fille) et des téléphones portables ont été retrouvés dans le petit studio où il était détenu, au camp de gendarmerie Paspanga, à Ouagadougou.
Comment a-t-il pu se procurer de tels moyens alors qu’il était surveillé jour et nuit ? « Après cette découverte, les contrôles ont été nettement renforcés. Même ses repas étaient passés au peigne fin », explique une source sécuritaire. Bassolé a, depuis, été transféré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), située dans un camp militaire de la capitale.
